Salut 👋 - c'est Julien !

Aujourd'hui, je vous explique pourquoi vos pensées peuvent tout changer sur votre progression aux échecs.

🧠 Pourquoi vos pensées peuvent tout changer sur votre progression aux échecs

On est la personne à qui on se parle le plus mal en général.

Souvent, on est très poli avec les autres, mais lorsqu’il s’agit de se juger soi-même, on peut parfois être très sévère : “Tu es nul !”, “Tu n’y arriveras jamais de toute façon”.

Ces croyances négatives sont des prophéties auto-réalisatrices. A l’image de ce fameux biais de confirmation dans la prise de décision, c’est comme si ces croyances négatives vont nous faire agir comme pour faire de nos croyances négatives une réalité.

Pourtant, la recherche montre l’importance d’un discours interne positif dans la progression des athlètes.

Dans son livre The Expectation Effect, David Robson fait état de la littérature scientifique sur ce sujet. Une découverte récente, c’est que nos muscles ont en réalité plus de réserves disponibles que l’on croit alors même qu’on a l’impression d’être déjà arrivé au bout de nos efforts.

Comment ça se fait ? Et bien, c’est parce que notre cerveau préfère envoyer des signaux contradictoires pour nous dire d’arrêter afin d’anticiper les risques de blessure et de garder des réserves pour des cas d’extrême urgence.

Pourquoi est-ce important ? Parce qu’on découvre que même dans des activités purement physiques, on se rend compte de l’importance de l’impact du psychique sur la performance.

Et sans surprise, quand on entraine notre cerveau à penser et à imaginer qu’on peut aller plus loin qu’il ne le croit, on améliore nos performances physiques.

Deux exemples de recherche qui le prouvent :

• Les performances d’un groupe de personnes à qui on a fait faire de la visualisation de soulevés de poids ont vu une amélioration de 10% de leur performance comparée à un groupe témoin.

• Les performances d’un groupe à qui on a fait boire un décaféiné en leur faisant croire que c’était du café, a été bien supérieure à celui d’un groupe à qui on a fait boire un concentré à base de caféine mais en leur disant qu’il s’agissait d’une boisson comme une autre.

On voit comment nos pensées, nos croyances permettent à notre cerveau de lâcher du lest pour nous permettre d’aller chercher les performances maximales.

Bien sûr, on a malheureusement pas de recherches spécifiques sur les joueurs d’échecs.

En même temps, ces résultats sont-ils vraiment surprenants lorsque l’on sait que près de 60 000 pensées traversent notre esprit par jour ?

Le conseil du célèbre préparateur mental Thomas Sammut, qui a accompagné plusieurs médaillés olympiques, est le suivant : Notre cerveau n’est pas bête. Il ne croira jamais à une pensée positive fondée sur du vide. Vous devez imaginer une croyance aidante, mais qui repose sur des faits concrets !

Par exemple moi, c’était : “Tu as déjà battu des Top 100 mondiaux Julien, notamment à Reykjavik en 2022, alors si tu l’as déjà fait une fois, tu peux le refaire une deuxième fois”.

Très factuel, et ça permet de contrebalancer les pensées négatives que l’on peut souvent avoir lorsque l’on fait des contre performances, ou que l’on a soudainement la main tremblante face à un adversaire bien plus fort que soi.

Et vous, quelle est cette croyance aidante fondée sur des faits ?

Mais il ne s’agit pas que de simples trucs et astuces, il s’agit d’un mode de vie. Vous devez être profondément positifs, et croire profondément en vos rêves en chaque instant.

C’est le seul moyen de les réaliser. Si vous avez des rêves, vous êtes sur la bonne voie, croyez moi, car il y a tellement de personnes qui ont un discours interne tellement négatif qu’ils ne préfèrent même plus rêver, parce qu’ils savent que leurs pensées négatives vont se moquer d’eux mêmes constamment.

La psychologie c’est un sujet crucial au sein de mon club qui réunit plus de +950 membres, dans lequel j’ai réalisé des Masterclass où je partage mon expérience pratique en tant que Maître International ainsi que mes collaborations avec les préparateurs mentaux qui m’ont accompagné.

💭 Citation de la semaine

"La visualisation c’est comme programmer la course dans ma tête, et cette programmation, elle semble parfois réaliser les choses comme je les imaginais dans ma tête. Je pouvais voir le début, la nage, les virages, la fin, la stratégie, tout ça dans ma tête ! ".
Michael Phelps dans son livre autobiographique No Limits.

Je ne vous dis pas demain de commencer à visualiser vous entrain de mater sauvagement votre adversaire sur l’échiquier.

Mais quand on voit comment les recherches scientifiques et les plus grands athlètes du monde entrainent leur cerveau à être au service de leur performance, je peux vous demander a minima d’arrêter d’entretenir un discours interne négatif avec vous-même.

Arrêtez de vous dire : “Je suis 800 Elo, et je n’y arriverai pas !” ou encore “J’aime les échecs, mais les échecs ne m’aiment pas !”, ou encore “Toute façon, je suis nul aux échecs !”.

Quand vous faites ça, vous portez un coup supplémentaire à votre progression. Une progression qui est déjà difficile en soi, et qui n’a pas besoin de ça !

🆘 Comment je peux vous aider ?

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J'y partage les connaissances et les méthodes d'entrainement qui m'ont permis de passer de non classé à Maître Internatioal d’échecs.

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