Pourquoi il est difficile de progresser aux échecs dans la société moderne

Dans un monde où l'apprentissage est omniprésent, il est fascinant de constater comment notre société a évolué pour favoriser davantage l'apprentissage passif que l’actif. C'est un phénomène captivant, alimenté par une multitude de facteurs, y compris l'émergence des "bullshit jobs" dont parle David Graeber dans son ouvrage éponyme.

Salut 👋 - c'est Julien !

Aujourd'hui, je vous explique pourquoi il est difficile de progresser aux échecs dans la société moderne.

A son époque, Bobby Fischer, l’ancien du Champion du Monde, avait un avantage sur les autres occidentaux, il comprenait le russe. Or à l’époque, les meilleurs livres étaient en russe !

🧠 Pourquoi il est difficile de progresser aux échecs dans la société moderne

Dans un monde où l'apprentissage est omniprésent, il est fascinant de constater comment notre société a évolué pour favoriser davantage l'apprentissage passif que l’actif. C'est un phénomène captivant, alimenté par une multitude de facteurs, y compris l'émergence des "bullshit jobs" dont parle David Graeber dans son ouvrage éponyme.

Aujourd'hui, il y a de plus en plus de métiers où la finalité de ce que l'on fait n'est pas aussi claire que dans des professions traditionnelles telles que celle d'un agriculteur, d'un boulanger, ou d'un plombier, où le résultat concret de notre travail est évident. Au contraire, nous sommes parfois amenés à passer des heures devant un ordinateur sans vraiment comprendre la finalité véritable de nos actions.

Parallèlement, l'explosion des réseaux sociaux et la disponibilité incroyable de ressources désormais accessibles sur les échecs amplifient cette problématique. Autrefois, dans l'ère des champions du passé, la connaissance était limitée aux livres d'échecs disponibles, souvent rédigés en russe, nécessitant une compétence linguistique spécifique pour en tirer pleinement profit. Aujourd'hui, nous sommes submergés par une variété de ressources éducatives dans de multiples langues, disponibles en ligne à tout moment.

Dans ce contexte, il est compréhensible que de nombreux adeptes des échecs se retrouvent à accumuler passivement des connaissances, passant des heures à organiser des dossiers et des sous-dossiers pour leur répertoire d'ouvertures, ou devant des vidéos et des ouvrages. Cependant, il est crucial de comprendre une chose fondamentale : le simple fait d'accumuler des connaissances ne fait pas de vous un joueur meilleur.

L'objectif primordial est de convertir cette connaissance en compétence, et rien ne remplace le labeur assidu et régulier où votre esprit se confronte activement à des exercices concrets et à des parties d'entraînement. Cette distinction est essentielle : l'apprentissage passif peut favoriser l'accumulation de connaissances, mais c'est l'apprentissage actif qui transforme véritablement vos connaissances en compétences.

Un bon indicateur pour évaluer si votre entraînement intègre suffisamment d'apprentissage actif est de vous demander, à la fin de votre séance, si vous ressentez de la fatigue ou non. Si la réponse est négative, cela signifie que votre entraînement tend trop vers le passif.

C'est précisément pourquoi, au sein de mon club, qui réunit plus de +950 membres, nous mettons un fort accent sur la pratique. Vous avez accès à une bibliothèque de cours vidéo, mais surtout, chaque jour de la semaine, nous organisons soit un tournoi, soit un stream d'entraînement pour mettre en application les enseignements que vous avez reçus. Vous pouvez en savoir plus sur notre club et rejoindre notre communauté sur notre site.

💭 Citation de la semaine

Vladimir Kramnik, l’ancien Champion du Monde, connu pour avoir été celui qui a détrôné la légende Garry Kasparov

“ Les échecs sont comme la musculation. Si vous vous entraînez tous les jours, vous restez en pleine forme. Il en va de même pour votre cerveau - les échecs sont une question d'entraînement quotidien. ”
Vladimir Kramnik, Grand maître international et ancien champion du monde d'échecs.

Dans sa citation, Vladimir Kramnik nous offre une métaphore simple mais percutante : les échecs sont comparables à la musculation. Si vous vous entraînez régulièrement, vous restez au sommet de votre jeu. Tout comme vous ne pouvez pas développer des muscles forts sans effort constant, vous ne pouvez pas devenir un maître aux échecs sans un entraînement actif et régulier.

Ce qu'il souligne, c'est que ce n'est pas suffisant de simplement absorber passivement des connaissances. Vous devez les mettre en pratique de manière active. C'est comme si vous lisiez sur la musculation sans jamais soulever un poids. De même, lire des livres d'échecs ou regarder des vidéos ne suffira pas à améliorer votre jeu si vous ne les mettez pas en pratique lors de vos parties et de vos entraînements.

Alors, la prochaine fois que vous vous asseyez devant l'échiquier, rappelez-vous cette comparaison. Comme pour la musculation, les résultats ne viennent pas sans un travail actif et régulier. Je vous recommande 80% d'apprentissage actif pour seulement 20% d'apprentissage passif. Alors, entraînez-vous activement, analysez vos parties, résolvez des problèmes tactiques, et vous verrez votre jeu s'améliorer jour après jour.

🆘 Comment je peux vous aider ?

Petite photo lors de l’une des rencontres mensuelles du club d’échecs !

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